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DOCUMENTATIONS DU NATIONAL
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LE DECLIC        Téléchargeable ici

Le déclic, c’est ce phénomène à l’occasion duquel l’alcoolique prend conscience, ne supporte plus de se voir tel qu’il est.

Il se peut qu’il ait reçu une information sur l’alcool, sur la maladie, sur les possibilités ou les moyens de soins qui lui permettront d’admettre, de réfléchir, puis de décider de mettre fin à une situation qu’il sait sans issue.

Quelques raisons :

  • Sentiment de ras le bol, la peur de mourir, envie de vivre, instinct de survie, prise de conscience de la souffrance de l’autre, la honte, une histoire d’amour.

  • Santé : alerte rouge, rien ne va plus, hémorragie, se retrouver entre la vie et la mort, diabète, coma éthylique.

  • Travail : déclaration d’inaptitude, perte d’emploi, licenciement, chômage, menace, avertissement, mise à pied.

  • Evènements : divorce, accident, retrait de permis

  • Sanctions : peur de la prison, exclusion, mise à la rue

  • Informations : rencontre avec un ancien malade, documentation, connaissance des moyens qui existent pour se soigner, découverte de la dépendance.

L’idée a cheminé. Il a pris progressivement conscience. C’est marche ou crève.




ALCOOLISME AU FEMININ        Téléchargeable ici

"Qu'elles consomment dans un climat de honte, de solitude ou de clandestinité, pour faire la fête ou pour oublier un chagrin, que se soit sur une toile cirée ou dans les meilleurs restaurants, les femmes ont pris la funeste habitude de trop boire"

 

Or , l'alcool n'a toujours pas droit de cité chez  les femmes!  

« Pour peu que l’on prenne le temps de les écouter, les femmes dépendantes de l’alcool avouent une anxiété latente, une pénible sensation d‘échec, et cette peur constante de ne pas être à la hauteur . Elles ont peur des enfants , peur des parents , peur du mari , peur de la solitude , peur du travail , peur du chômage et peur des dimanches ...   peur d ‘avoir peur ! »

Condamnées par la société :

  • 92% de ces femmes boivent en cachette.
  • 46% de ces mêmes femmes refusent d’en parler.
  • 65% des femmes malades de l’alcool sont également dépressives.
  • 46% accusent une dépendance au tabac et aux médicaments.

 

Beaucoup d’entre elles sont donc à la fois dépendantes de l’alcool , du tabac et des médicaments ..

Si autrefois la Gervaise de Zola rassurait toutes celles qui ne lui ressemblaient pas, nous assistons aujourd’hui à une recrudescence de l’alcoolisme dit « mondain » ou « d‘affaires » . Hélas, que l’on boive du champagne, du whisky ou de la bière, les cirrhoses du foie et les atteintes neurologiques restent les mêmes. Dans l’esprit des autres, des gens bien, le jugement reste trop souvent implacable :

 

L’alcoolisme demeure une maladie honteuse , voire un vice ...     

Le jour où les femmes réussiront à aborder leur vrai problème sans se sentir obligées de masquer leur détresse derrière une dépression nerveuse ou un vague mal de vivre , la maladie alcoolique deviendra une maladie à part entière , une maladie qui se soigne et dont on peut guérir .

On peut évoquer différents aspects :

 

La dépendance est plus rapide pour les femmes avec des quantités moindres d’alcool. A titre     indicatif, chez l’homme, c’est à partir de 3 à 4 unités d’alcool par jour qu’il y a un risque de devenir  alcoolique. Chez une femme, c’est à partir de 2 à 3 unités d’alcool.

 

Pour une même quantité d’alcool absorbée, le taux d’alcoolémie est plus élevé chez la femme. Par ailleurs l’élimination d’alcool est plus lente.

 

Les complications sont plus fréquentes et plus rapides. Le délai d’apparition d’une cirrhose hépatique est de 15 ans en moyenne pour les hommes, de 10 ans en moyenne pour les femmes. De la même façon, les hépatites alcooliques, les polynévrites, les complications neurologiques sont plus fréquentes chez les femmes.




L’ALCOOL ET LA MATERNITE        Téléchargeable ici

Lorsque vous êtes enceintes, peu de médecins vous posent la question « Buvez-vous de l’alcool, de temps en temps ? »

Il y a des risques à tout moment de la grossesse.

 

Le risque n’est pas seulement quand la mère consomme de l’alcool tous les jours (buveuses excessives ou alcoolo-dépendantes) mais également quand elle fait la fête et boit occasionnellement de l’alcool. Les pics d’alcoolisation peuvent avoir de graves conséquences sur la constitution de l’enfant car  l’alcool passe directement au fœtus et peut avoir des conséquences graves  comme les  malformations fœtales, les plus graves étant regroupés sous le syndrome d’alcoolisme fœtal (il s’agit d’un handicap physique et mental grave).le SAF.

Les formes mineures du syndrome d’alcoolisme fœtal  se manifestent par un retard de croissance, des difficultés scolaires et des troubles du comportement.

Vous êtes enceintes donc alcool = zéro



LA VIOLENCE DANS LE COUPLE ET SUR LES ENFANTS
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FACE A UNE PERSONNE ALCOOLISÉE, QUE FAIRE ?
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